ALFI, loger et accompagner pour un parcours résidentiel réussi

Ces recherches collaboratives réunissent des chercheurs, professionnels (logement, santé, social) et locataires (ou résidents) concernés par l’objet de la recherche. Elles s’adossent à des concepts tels que l’identité-logement, prônant qu’il existe un lien identitaire entre la personne et son logement qui évolue selon des apprentissages et une temporalité qui lui est propre. 

Une première recherche permettant de modéliser le programme d'éducation «j'adapte et je reste chez moi»

Une première recherche a été menée, de 2014 à 2018, incluant les ESH Aiguillon, Antin Résidences et Norevie. Elle a permis de modéliser le programme d’éducation « j’adapte et je reste chez moi » destiné aux locataires âgés, concernés par la chute. Ce programme vise à donner les moyens aux locataires d’évaluer leurs besoins d’aménagement, d’élaborer leur projet d’adaptation du logement et de gérer la période des travaux. Les séances d’éducation se déroulent au domicile du locataire et sont animées par un ergothérapeute, un professionnel de l’ESH et une entreprise chargée de réaliser les travaux correspondant au projet du locataire. Les méthodes pédagogiques sont centrées sur le locataire, ce qui signifie que les locataires âgés apprennent à aménager leur domicile dans le respect de leur identité-logement, pour se prémunir de la chute et améliorer leurs conditions de vie. Ce programme d’éducation expérimenté au sein de 3 ESH, a été conçu pour pouvoir être transféré à d’autres ESH. A cette fin, une formation animée par l’ALFI et l’Association Nationale Française des Ergothérapeutes et financée par la Fédération des ESH devrait voir le jour début 2020. Cette formation pourrait permettre de recueillir des données pour renforcer la transférabilité du modèle. 

Une seconde recherche sur le thème du "Logement d'abord"

La seconde recherche collaborative, sur le thème du "Logement d’abord", a été lancée en janvier 2019. Dans un premier temps cette recherche vise à comprendre comment les locataires/résidents ayant connu un parcours sans domicile se maintiennent dans un logement durable. A partir de cette compréhension, il s’agira de questionner les modes d’accompagnement actuels de ces publics, de façon à renforcer un environnement propice au développement de leur pouvoir d’agir et à l'appropriation de leur logement. Enfin, le troisième objectif consiste à tester la faisabilité de cette nouvelle forme d’accompagnement.

Cette recherche action se déroulera en deux phases : une première phase sur les pensions de famille (PF) gérées par l’ALFI, avec pour cible des résidents ayant connu un parcours sans domicile et vivant seuls dans leur logement en PF ; une seconde phase dans le parc social d’Antin Résidences, avec pour cible des familles monoparentales précédemment logées à l’hôtel (suivies par la Croix Rouge) et accompagnées par l’ALFI pour leur relogement dans des logements sociaux d’Antin Résidences. Un comité formé de co-chercheurs (résidents/locataires, chercheurs et professionnels) a en charge de mener le protocole, d'élaborer les guides d’entretien, de recueillir les données, de les analyser, de produire et de valoriser les résultats. Les co-chercheurs ont été formés préalablement au sein du centre de simulation en santé de l'Ufr SMBH campus de Bobigny. La recherche est qualitative et compréhensive. Les techniques de recueil sont des entrevues semi-dirigées, des observations participantes et des focus group. 

Les résultats attendus sont de quatre ordres :

-  Au niveau du résident/locataire, il s’agira de mieux comprendre comment les personnes développent leurs stratégies d’apprentissage (ou de défense) propres à leur identité logement et comment elles renforcent leur pouvoir d’agir pour se maintenir dans le logement.

- Au niveau de l’environnement social : il s’agira de mettre en lumière les conditions favorables (méthodes d’accompagnement, réseaux interprofessionnels, résidents pairs, etc.) pour accompagner cet apprentissage chez le locataire et soutenir son pouvoir d'agir.

- Au niveau de la fédération nationale des entreprises sociale pour l’Habitat : il s’agira de capitaliser les connaissances sur les méthodes d’accompagnement adaptés au public concerné par le plan « un logement d’abord ».

- Au niveau scientifique, les résultats attendus seront la production de connaissances sur le pouvoir d’agir des populations vulnérables, en lien avec le concept d’identité-logement ; la formalisation de modèles d’intervention éducative et d'accompagnement auprès de ces publics ; la production de connaissances sur les méthodes collaboratives entre co-chercheurs.

Financements : Ces deux recherches ont été soutenues par le Fonds pour l’Innovation Sociale (Fédération nationale des ESH).
La recherche sur les locataires âgés a été aussi financée par l’IReSP-INSERM (appel à projet de l'IReSP 2017) et par la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social. 

Des ateliers pédagogiques et du théâtre, avec la Compagnie Caribou, ont été proposés aux habitants ainsi qu’une déambulation « ramassage collectif ».

Une vingtaine d’enfants, accompagnés de leurs parents, ont participé à ce spectacle vivant mettant en scène différentes situations : autour de Pétrola, la Présentactrice-bimbo qui énonce les impacts du plastique sur la santé et la planète, on trouve un caddie géant avec son contenu d’emballages, suivis des vedettes Plastrick et Vinylite qui lancent le Plastiquizz. Pour les gagnants du Quizz : des objets imaginés et crées grâce au recyclage.

Après le spectacle, place au ramassage avec des déambulations à la rencontre d’habitants en affichant les slogans de la journée ! 

Prochain rendez-vous le mercredi 25 septembre !

Cette dernière formalise leur engagement commun pour un environnement protégé et respecté par tous avec pour objectif, la mise en place d’activités concertées visant le maintien d’un cadre de vie agréable pour les habitants.

En accompagnement de ce partenariat, France Loire poursuit son programme de travaux de sécurisation des parties communes des résidences, engagé depuis plusieurs mois avec l’installation de la vidéo protection. Ce dispositif sera complété par la mise en place d’animateurs de la tranquillité résidentielle sur les secteurs qui nécessitent une veille plus active.

Cette convention qui s’inscrit dans le prolongement de l’accord-cadre signé fin mars entre l’Union Sociale pour l’Habitat et le ministère de l’intérieur, vient sceller la coopération déjà efficiente entre les deux acteurs, notamment au niveau de la facilitation des interventions des forces de l’ordre au sein des immeubles et le partage d’informations. 
 

Afin de répondre aux attentes de tous les habitants : locataires et propriétaires, Aiguillon a engagé un processus de concertation en organisant deux réunions. La première en mars 2019 afin d’écouter les avis et envies de chacun sur les perspectives de ces espaces ; la seconde en septembre dernier afin de présenter le projet aux habitants. 

Les retours des locataires ont été positifs, notamment grâce au fait qu’Aiguillon les ait impliqués dans cette démarche concernant la vie de leur résidence.

Des bacs aromatiques, un potager et différents végétaux vont être installés en fin d’année pour redonner de la vie aux placettes et créer une dynamique intergénérationnelle entre tous les habitants, qu’ils soient propriétaires ou locataires. Un consensus obtenu grâce au travail de médiation effectué par les équipes de la gestion locative comprenant le responsable d’agence, le gérant immobilier et le chargé de projets Animation Sociale. 

^{photos de gauche à droite : réunion de concertation, place à réaménager, futur carré potager, bacs choisis par les locataires}

La ville a apporté du sable, l’association a installé des mini piscines et des transats ; des structures gonflables ont été prêtées par un habitant de quartier. Quelques jeux collectifs étaient à disposition ainsi que des boissons et des glaces pour se rafraîchir. Les bénévoles de l’association et l’équipe de proximité du Foyer Stéphanais ont encadré les activités.

Les habitants ont pu ainsi profité d’une belle journée de loisirs comme en vacances.

Le Maire, Stéphane Barré, est venu saluer l’initiative. 

L’animation de cet atelier a été confiée à l’association « Elle Mosaïque », qui, à partir vaisselle coupée en morceaux a guidé les locataires pour la création des panneaux d’affichage et d’un cendrier.

Le recyclage étant un élément central de la démarche, une vieille boîte à lettre a donc été «détournée» pour devenir un cendrier d’extérieur. 

Un objectif double : à la fois sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots n’importe où et créer du lien social entre résidents autour d’un projet commun, d’écologie urbaine. 

Une fois rempli, le cendrier mosaïque sera vidé de son contenu pour que les mégots soient recyclés en matériaux utiles à la fabrication de mobilier urbain.