ALFI, loger et accompagner pour un parcours résidentiel réussi

Portée par l’Association de quartier Par Tout Artiste, et soutenue par Aiguillon, une fresque géante est réalisée sur le sol de la place Sarah Bernhardt par le collectif artistique La Crèmerie et les enfants du quartier.  
Le projet se situe au pied de la tour Sarah Bernhardt, immeuble de grande hauteur emblématique de Rennes, réhabilité par Aiguillon en 2015.

Les artistes graffeurs ont peint la base de la fresque au début du mois et l’association poursuit avec les enfants, habitants du quartier Bréquigny et pour la plupart locataires Aiguillon, tout au long du mois de juillet avec l’organisation de 3 ateliers.

La télévision locale TVR était présente sur le premier atelier :

Ce projet pédagogique et participatif avec les habitants sur la gestion des déchets, déjà expérimenté en 2019 sur d’autres sites, vise aujourd’hui à mettre en place un accompagnement personnalisé des locataires d’un bâtiment de la Résidence Les Merlattes à Bourges (18). Au-delà d’ateliers collectifs, l’équipe propose aux habitants un service de proximité pour les rendre acteurs de leur quotidien. 

Pour prendre soin de leur bâtiment, trois enjeux prioritaires ont été identifiés : réhabiliter les espaces dédiés à la gestion des déchets, accompagner l’évolution des pratiques et créer une solidarité résidentielle entre habitants.

 « Cette première rencontre a permis d’ouvrir le dialogue et de sensibiliser aux bons gestes. Une vingtaine d'habitants a participé à l’animation. Nous allons continuer à les accompagner pour faire face aux évolutions du site, notamment la fermeture à venir des locaux vide-ordures et la modification des consignes de tri. Nos actions actuelles : l’amélioration de l’identification des bacs pour le tri et la distribution de sacs. Une réflexion est en cours pour adapter l’accès à l’espace dédié au dépôt des déchets ménagers pour les enfants et personnes en situation de handicap,… » explique Mathieu Robin-Vignéras, médiateur citoyenneté et cadre de vie.

L’action se poursuit tout l’été avec un concours de dessin proposé aux enfants sur le thème « Qu’est-ce qu’un déchet ? » et de l’information délivrée par l’équipe auprès des habitants lors de rencontres « porte-à-porte ».

Bonne nouvelle, on note déjà une amélioration des pratiques. A suivre.

Au fait, c’est quoi le Pôle Qualité de Vie résidentielle ? 
Découvrez-le en consultant notre rapport d'activité 2019 :

 Consulter

Maître d’ouvrage, constructeur et investisseur, Le Foyer Rémois propose un projet en adéquation avec les besoins du territoire et ses habitants. Le bailleur s’est associé à La Fondation Lucy Lebon pour répondre à l’appel à projets lancé par le Conseil Départemental de la Haute-Marne. À la suite du succès de leur candidature, les deux partenaires ont signé une convention de location civile pour la construction d’une MECS située rue Léon Blum à Saint-Dizier. Financé par le Conseil Départemental, c’est la Fondation Lucy Lebon qui assurera la gestion des lieux tandis que Le Foyer Rémois en sera le propriétaire. 

 La MECS sera composée de 3 unités de vie avec un total de 19 logements (16 chambres individuelles, 1 chambre double et 2 studios), d'espaces de vie collectifs, d'un espace administratif et d’un extérieur avec des espaces verts. 

Cette MECS accueillera et hébergera à partir de janvier 2022, 22 mineurs âgés de 6 à 18 ans confiés au Conseil départemental de la Haute-Marne. L’ambition de ce projet est de répondre aux objectifs du schéma départemental de protection de l’enfance 2017-2021. La MECS accompagnera ce public par l’hébergement collectif et individuel, l’accueil immédiat et l’accueil de jour. Au-delà d’un simple lieu de vie, les jeunes accueillis bénéficieront d’un accompagnement éducatif dans un cadre chaleureux et sécurisé afin de favoriser leur insertion sociale et éducative.

Ce travail collaboratif avec la Fondation Lucy Lebon et le département de la Haute-Marne permet de trouver des solutions aux enjeux communs portés ensemble. L’accompagnement des publics fragiles réalisé à travers ce projet en est une illustration.

_{Perspective de la future Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) de Saint-Dizier}

Mésolia renforce donc sa participation à l’animation des quartiers avec le soutien de ses partenaires. Ces événements conviviaux ont pour objectifs de participer au bien-vivre des habitants (en particuliers dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), de contribuer à la découverte d’activités et des acteurs du territoire.

La Direction Projet Innovation a su mobiliser son réseau afin de proposer une belle programmation à ses locataires. Ainsi, nos locataires des communes de Lormont, Cenon, Mérignac, Saint Médard en Jalles et du quartier de Bordeaux Bacalan (33) verront se déployer de nombreuses activités sportives, artistiques, culturelles et sociales. Des partenariats ont été réaffirmés ou créés avec des associations du territoire, des centres sociaux ainsi que des mairies et autres bailleurs sociaux. A titre d’exemple, un partenariat a été créé avec le Centre de Prévention et de Loisirs des Jeunes (CPLJ) de Cenon, constitué de policiers, de réservistes et de service civique. Cette organisation propose à nos jeunes de 9 à 17 ans de nombreuses animations ayant pour objectifs principaux la prévention de la délinquance pour les mineurs, la favorisation de l’intégration des jeunes, la lutte contre les discriminations et l’amélioration de la relation entre la police et les jeunes.

_{Deux affiches créées par notre service afin d’illustrer plus en détails les actions proposées à nos locataires :}

L’objectif est de loger des jeunes en fin de prise en charge ASE dans un logement temporaire en résidence jeunes actifs, puis de les accompagner afin qu’ils acquièrent l’autonomie nécessaire leur permettant d’accéder à logement pérenne.

Agés de 18 à 21 ans, ils bénéficient d’un contrat jeune majeur. Ce type de contrat est proposé à des jeunes ayant eu un accompagnement de l’ASE avant leur majorité. Cette démarche s’inscrit dans un processus de prévention et de protection auprès d’un public fragilisé durant son enfance. 
En grande majorité, nous accueillons des mineurs non accompagnés (MNA), arrivés sur le territoire français par leurs propres moyens et au prix de nombreux sacrifices. Leur accompagnement se fait dans le respect de deux principes fondamentaux : la bienveillance et le respect du cadre établi au sein de nos résidences. Nous les accompagnons au mieux, en tentant de concilier les carences éducatives familiales et un besoin pressant d’entrée dans la vie adulte. A cela s’ajoute parfois différents freins, tels que des ressources modestes (liées aux contrats de professionnalisation ou d’alternance), ou des freins médicaux-sociaux. Un étayage social global permet alors une autonomisation du jeune adulte qui lui permettra de mener à bien ses projets de vie en toute quiétude.

Accueillir ce type de jeunes constitue un nouveau projet de développement pour l’ALFI. Chaque mois est mise en place une réunion de coordination avec l’équipe de direction afin d’évoquer l’évolution ou les difficultés rencontrées par les jeunes. Ainsi, en anticipant les besoins, l’équipe ALFI peut apporter une réponse au plus vite. 

Louise, directrice adjointe du pôle des Résidences jeunes actifs et responsable de la résidence d’Herblay-sur-Seine, explique :

« Nous mettons des logements à disposition du conseil départemental, qui fait le lien avec les référents ASE du département. Ces derniers vont évaluer les jeunes prêts et qui remplissent les conditions d’accès à notre dispositif.
Après réception de la candidature, je suis chargée de constituer le dossier pour évaluation en commission d’admission ALFI. Nous recevons le jeune avec mon collègue travailleur social, accompagné du référent ASE si possible, afin de lui présenter le dispositif, la résidence, le règlement intérieur et l’accompagnement social qui sera mis en place dans la continuité des objectifs validés avec le référent ASE.
Après accord de la commission d’admission, le jeune va pourvoir signer le contrat d’occupation, réaliser l’état des lieux d’entrée afin d’intégrer le logement. Nous refaisons le point sur le fonctionnement de la résidence (accès à la laverie, ouverture des droits APL, accueil de visiteurs ...). Je reste l’interlocutrice principale du jeune afin de répondre à ses questions tout au long de son séjour dans la résidence. C’est avec fierté que je remets la clé du nouveau logement à ces jeunes, qui constitue la plupart du temps, leur premier pas en toute autonomie dans leur « nouveau chez eux ».

Amila, travailleur social au sein des résidences de Bezons et Herblay-sur-Seine, complète :

« Dès l’arrivée du jeune, nous mettons en place son assurance habitation et redéfinissons les objectifs d’accompagnement social qui peuvent être divers selon la situation du jeune : accès à une formation/emploi, entretien du logement, renforcement du suivi médical, démarches administratives, mise en place d’une gestion budgétaire avec consolidation d’une épargne.
Le lien social et la relation de confiance seront le socle à un accompagnement social de qualité.
Des visites à domicile seront mises en place chaque semaine les premiers mois avant de privilégier davantage les entretiens au bureau d’accueil dès lors que l’appropriation du logement et l’entretien de ce dernier seront acquis.
Le travail de partenariat avec le référent ASE est indispensable tout comme le lien avec les écoles de formation, les missions locales, les employeurs des jeunes, ainsi que les partenaires santé. 
Nous sommes aussi présents pour rappeler le cadre du dispositif en cas de non-respect ou de non-adhésion à l’accompagnement en lien avec la responsable de résidence et le référent ASE. Il s’agit d’un mode d’accompagnement spécialisé, qui répond à une demande importante du dispositif de sortie de l’aide sociale à l’enfance.
Je suis ravi de pouvoir accompagner un tel public ; je reste toujours surpris de voir un tel niveau de résilience et une maturité pour un si jeune âge ».

Des nouvelles du jardin du Bonheur (Résidence Le Lac – Montpellier)

Après avoir préparé la terre durant le confinement, les jardiniers sont allés dès la mi-mai au marché aux fleurs pour acheter leurs plants de tomates, courgettes, piments, concombres …Tout en respectant les gestes barrières, ils se sont retrouvés avec plaisir pour bécher, planter…Début juillet, on peut déjà récolter salades, concombres, piments…Pour les tomates, il faudra attendre. Mais le confinement n’aura pas arrêté nos jardiniers et encore moins notre belle nature !

Nature Rebelle Concours photos 

Pendant 2 mois, nous sommes restés sont confinés chez nous, laissant la nature reprendre ses droits et de nombreux animaux sortir de leur cachette ! Fleurs, plantes, herbes folles et animaux ont pu en profiter pour explorer de nouveaux territoires sous les yeux ébahis des habitants.
Aujourd’hui, le dé-confinement s’accélère, mais cette réapparition de la nature dans des lieux souvent très urbanisés a laissé des traces encore visibles …
Pour saisir ces instants de nature sauvage, La SFHE a lancé le concours photo « NATURE REBELLE »

L’idée est d’impliquer les locataires afin de réaliser la plus belle photo de nature reprenant ses droits : de l’herbe folle qui pousse dans le bitume, un hérisson sur un passage piéton, le parc ou la foret à côté de chez vous .. peu importe tant qu’elle a du sens !
Le locataire réalisant la plus belle photo remporte un bouquet de fleurs.

L’opérateur avait sollicité la SACICAP francilienne SCCI-Arcade-Vyv afin de bénéficier de ses Missions Sociales et permettre le préfinancement à taux zéro des subventions obtenues. 

L’entreprise en charge des travaux ayant fait faillite, le chantier avait brutalement été interrompu à près de 50% de réalisation. La situation critique de la copropriété avait poussé la SCCI-Arcade-Vyv à prolonger exceptionnellement le préfinancement des subventions ANAH attribuées au Syndicat des Copropriétaires. 

Un lourd travail mené par le syndic Tassou Gestion et l’architecte ont permis la reprise du chantier en 2019, avec de nouveaux partenaires. C’est finalement en juin 2020 que le chantier a pu prendre fin, après 4 ans de travaux et interruptions. 

La SCCI-Arcade-Vyv est fière d’avoir pu participer à ce projet et soutenir les copropriétaires jusqu’à la fin, malgré les incertitudes et complexités de l’opération.

_{La copropriété avant les travaux, en 2016 :}

_{La copropriété après les travaux, lors de la visite de fin de chantier de juin 2020 :}